"Je ne reviens pas à reculons"

 Interviewé par Ouest-France, Antoine Diot a expliqué les raisons de son "retour" au Mans après des négocations manquées de peu avec Fuenlabrada.
 

Alors que beaucoup vous voyaient déjà à Fuenlabrada, vous allez honorer votre dernière année de contrat au MSB. Pourquoi ce revirement ?

Comme l'a bien dit le club, il n'y avait pas assez de garanties financières pour Le Mans comme pour moi et je ne vous parle pas du montant de mon contrat. Disons qu'avec mon agent, nous n'étions plus trop en confiance sur plusieurs points alors que pour ma première année à l'étranger, j'avais besoin au contraire d'être rassuré.

On imagine que vous avez pris un petit coup sur la tête ?

Forcément, j'étais très déçu sur le coup. Fuenlabrada représentait un beau projet sportif en Liga ACB et mon premier choix était effectivement de partir pour évoluer à l'étranger. La déception passée, je ne reviens pas au Mans à reculons. Je vais y honorer ma dernière saison avec beaucoup d'ambition.

Mais avec un statut de 6^e homme aux postes 1 et 2 derrière un meneur américain et Alex Acker ?

Franchement, le fameux « cinq majeur », je m'en fous un peu (sic). Certains vont y voir un retour en arrière. Pas moi. Mon but sera toujours d'aider l'équipe au maximum. Si je peux être un sixième homme à la Emmanuel Ginobili ou à la Jason Terry, ça m'ira très bien (sourires). Le fait de débuter sur le banc ne change rien mentalement car je sais que j'aurais toujours des responsabilités quoi qu'il arrive. De plus, j'aurais à coeur de faire mieux que la saison passée.

Un mot sur l'équipe de France et ce futur championnat d'Europe en Lituanie ô combien important ?

Ce sera une compétition avec un double enjeu. Celui d'une médaille et d'une qualification directe pour les JO de Londres. Après, je ne sais pas trop où en sont les uns et les autres avec le « lock-out » NBA...

À ce titre, ça vous ferait plaisir de revoir « Nico » Batum en France ?

Évidemment même si ça ne doit pas être évident pour lui de gérer la situation sans savoir encore combien de temps ça peut durer. Mais oui, ce serait super pour la ProA et ça nous permettrait de nous voir un peu plus souvent.

A lire ici : Antoine Diot : « Je ne reviens pas à reculons » - ouest-france.fr