Interview croisé Ouest-France

1/2 finale retour playoffs. Le Mans - Orléans. Les jeunes internationaux Diot, 20 ans et Moerman, 21 ans le 7 juillet, champions d'Europe cadets et juniors auront leur mot à dire dans un débat qui s'annonce très serré.

Quelles conclusions tirez-vous du match aller ?

Antoine Diot : « Cela s'est joué sur des détails. C'est une défaite rageante. »

Adrien Moerman : « Il y a eu un vrai match des deux côtés. Notre combativité a fait la différence. Antoine Diot a fait un bon match. »

Comment appréhendez-vous le match retour ?

AD : « Ça va être une grosse rencontre de basket. Orléans va vouloir terminer la série en 2 matches. On va tout faire pour prendre notre revanche. Cela va se jouer sur de petites choses. »

AM : « On veut gagner en deux matches. Nous sommes à 40 minutes de la finale. Il faudra être fort dans la tête. Gagner au Mans, ce n'est pas donné à tout le monde. Les sarthois sont en forme, il ne faut pas l'oublier. »

Vous avez évolué ensemble dans les équipes de France de jeunes en tant que meneur et intérieur. Quelles sont les qualités de votre partenaire sous le maillot bleu ?

AD : « Adrien Moerman a fait une très bonne saison. Il met énormément d'énergie, cela me fait plaisir de jouer contre lui. Il met son coeur sur le terrain. C'est un vaillant, un battant ! »

AM : « Antoine progresse avec Le Mans. C'est un bon mec. Un vrai meneur d'hommes comme Laurent Sciarra, il a le même profil. Il encourage beaucoup ses partenaires. Heureusement qu'il était là chez les Bleus. Nous sommes les leaders de notre génération. »

Vous êtes tous les deux présélectionnés en équipe de France pour l'Euro. Quel sentiment cela vous inspire-t-il ?

AD : « C'est une suite logique car nous avons évolué en équipe de France jeunes. C'est déjà un honneur que d'être sur le listing même si je ne suis pas retenu au bout du compte. De toute façon, je ferai le championnat d'Europe des 20 ans et moins. Ce sera une aventure sportive et humaine exceptionnelle sans Adrien qui est trop vieux. C'est un vieux briscard, il a six mois de plus que moi (rire). »

AM : « Je prends cela comme une récompense. J'en envie d'aller jusqu'au bout quoiqu'il arrive. Jouer à côté de Tony Parker, Boris Diaw, c'est un rêve pour moi. Si je ne suis pas retenu, je travaillerais individuellement et prendrais un peu de vacances, cela ne m'est pas arrivé depuis longtemps. »