Nouvel article

Un nouvel article sur Antoine dans le Progrès qui est paru avant le Ain Star Game. Merci à Raph, du forum du MSB, qui m'évite de le recopier.

J'attends de rejouer à Bourg avec beaucoup d'impatience». Formé à la JL avant de filer au centre fédéral puis au Mans, Antoine Diot retrouve le parquet de la salle des sports. Celle de ses premiers shoots: «Je connais par coeur, j'ai beaucoup de repères. J'ai hâte d'y être».

Il ne portera sans doute jamais le maillot de la JL chez les pros. Son destin est ailleurs. En Euroligue et, pourquoi pas un jour, en NBA. En attendant, le prometteur meneur a découvert la Pro A la saison dernière sous les couleurs du Mans: «Je suis très content. J'ai beaucoup appris, beaucoup progressé aussi. J'ai eu du temps de jeu. Vincent Collet m'a fait confiance et c'est en jouant qu'on apprend le plus».

Euroligue et Pro A

Parti entraîner l'Asvel, Vincent Collet a apprécié la performance de son rookie : «Pour une première saison pro, ça s'est bien passé. Il a d'abord découvert le niveau. Après, il s'est bien adapté, il a progressé et il a pris de l'importance dans la rotation. Maintenant, il rentre dans la période la plus difficile : la confirmation. Il devra franchir un palier. Mais il a du mental, il sait ce qu'il veut. Il peut s'imposer encore plus dans la rotation». Les vacances ont été courtes pour le jeune Burgien. Comme chaque été ou presque, il est parti en campagne avec les Bleus. Cette fois, il a disputé le Mondial des moins de 20 ans avec l'équipe de France. Un échec: «Je suis très déçu. On avait une bonne génération, mais on est passé à côté. Pourtant, on avait fait un bon premier tour. Peut-être qu'on s'est un peu enflammé. Ça laisse un sentiment d'inachevé. Maintenant, il faut s'en remettre et tourner la page».

«Encore un peu fougueux»

Avec le Mans, les challenges ne manquent pas. Collectif d'abord avec le titre de champion de France. Individuel ensuite avec une progression à confirmer: «J'espère prendre encore plus d'importance dans le jeu, même si j'ai eu beaucoup de temps de jeu pour une première année. Je dois aussi prendre plus de responsabilités et progresser sur mon shoot et dans la gestion. Brian (ndr : Chase, le meneur US) va m'apprendre le métier».

J.-D. Jackson, son nouveau coach, compte sur lui: «On a beaucoup dialogué. Il est combatif comme moi quand je jouais. Après, il est encore un peu fougueux. Il doit travailler la gestion du jeu. Mais on s'est fixé l'ambition de le faire évoluer. Il a des qualités pour devenir notre meneur numéro 1 l'an prochain».