L’ASVEL
peut s’appuyer sur une base constitué de deux meneurs de formation :
Aymeric Jeanneau et Antoine Eïto. L’arrière JR Reynolds peut également dépanner
au poste 1 en cas de souci. Aymeric
Jeanneau, 30 ans, est le meneur titulaire au sein du club villeurbannais. Formé
à Cholet, il y commence sa carrière
dés la saison 1996-1997. Au cours de ses 7 années passées dans les Mauges, jusqu’au terme de la saison 2002-2003,
le natif de la Roche sur Yon aura eu le temps de remporter les Coupes de France 1998 et 1999 et de
disputer l’édition 2003 de la Coupe ULEB.
Sa meilleure saison sous le maillot Choletais fut 2001-2002 avec 4,2 pts, 2 rbds, 5,4 pds
avec 8,1 d’évaluation. Après son aventure Choletaise, Jeanneau
trouvera refuge en Normandie au Havre.
Il y réalisera la meilleure saison de sa carrière en ProA (8 pts, 3 rbds, 5,3 pds pour
10,1 d’évaluation). En 2004, le club de Strasbourg fut la nouvelle destination de ce joueur de 1,84 mètres. Il y
réalisera deux saisons assez convaincantes et il remportera notamment le titre
de Champion de France 2006. Tout auréolé de gloire avec après avoir
soulevé le trophée tant recherché à Bercy, Jeanneau signa à l’ASVEL en 2006. Pour l’instant, après 2
saisons, il tourne à 7 pts
et 4,5 pds de moyenne. Cette année, il semble parti sur des stats conforme à
ses standings avec 5,2 pts, 1 rbd, 6 pds en 22mn Jeanneau est également International
Français : il a participé notamment au Mondial 2006 au Japon
Avis de Maxi-Basket sur
Aymeric Jeanneau : Le capitaine sait qu’il joue gros. Désireux de mettre en veilleuse
son attachement au maillot bleu pour mieux se préparer à justifier son rang de
n°1 titulaire, ce preux chevalier reste sur une croisade peu convaincante au
regard de son statut. La polyvalence de Reynolds est un atout pour le soulager
à la mène mais, revers de la médaille, un danger potentiel si ça coince.
Le
meneur de complément se nomme Antoine Eïto. Arrivé à Villeurbanne en 2006-2007
après quelques années passées en N2 à Cognac,
il est tout de suite mis dans le vif du sujet car son premier match avec l’ASVEL fut contre les San Antonio Spurs
de Tony Parker lors du Europe Live Tour. Lors de cette année là, Eïto a récité ses
gammes en Espoirs (13,8 pts,
4,4 rbds, 3,7 pds) avec en prime, quelques apparitions en ProA (8 matches). L’année dernière, ayant dépassé l’âge pour
jouer en Espoirs, ce natif de Barbezieux a dû se contenter de quelques
apparitions en ProA (12 matches : 0,3 pts, 0,6 rbds, 0,2 pds). Après une campagne raté avec les U-20 cet été
en tant que complément d’Antoine Diot et de Thomas Heurtel (2 pts de moyenne), Eïto s’est
vu confier beaucoup plus de responsabilités par Vincent Collet (12 minutes de jeu et 1,4 pts de moyenne)
Avis de Maxi-Basket sur
Antoine Eïto : Quand il a déboulé de Cognac et de la N2, le doute était permis quant
à sa capacité à rentrer par la grande porte de ce monument. En deux saisons,
s’il a gravi patiemment les marches au point de dominer certains matches en
Espoirs, n’empêche que l’on reste sur notre faim. Trop chien fou, il a raté
l’occasion à l’Euro U-20 (2
pts en 6mn/match).
En
cas de problème au poste 1, l’Américain JR Reynolds, 1,85 mètres, peut
donner un coup de main au cas où. Sorti de l’université de Virginia, il y a fourni une très bonne dernière année en 2007 avec 18,3 pts, 4 rbds, 3,7 pds… L’an dernier, n’ayant pas trouvé preneur en
NBA, Reynolds s’est trouvé obliger de s’exiler en Italie en 2ème
division au club de Soresina. Il a
présenté des statistiques comparables à sa dernière saison NCAA (17,7 pts, 3,5 rbds, 3,2
pds). Cette
année, après une saison réussie de l’autre côté des Alpes, ce meneur de 24 ans
a pu trouver preneur dans un des plus grands clubs français : l’ASVEL sous les ordres du premier
entraîneur en ProA d’Antoine : Vincent Collet. Pour l’instant, alternant
entre meneur et arrière, Reynolds produit 8 pts, 2,1 rbds, 3,8 pds
Avis de Maxi-Basket sur JR
Reynolds : Un
de nos préféres de la LegaDue. Superbe de polyvalence offensive, ce vrai combo alterne adresse de loin et
drive tranchant, avec une réelle capacité à encaisser le choc pour finir
l’action. Créateur quand il voit le jeu se fermer à lui, on voit en ce tout bon
une espèce de Terrell Lyday quand il arriva à Cholet. Oui, oui…